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Le Livre


Ce jour-là, il faisait beau. Je me promenais avec mes parents, dans Paris. Je venais de Bretagne et je n’allais pas souvent dans cette ville. Mes parents et moi nous baladons tous les ans à la même date, ayant pour but de se ravitailler en livres, introuvables dans ma bonne vieille Région ! Je suis un grand lecteur et avais donc dans ma bibliothèque une panoplie de livres. Je dois tout de même admettre que j’ai un faible pour les livres classiques tel que « 20000 lieues sous les mers », « cinq semaines en ballons » mais celui que je préfère, c’est « L’ile aux trésors » ! J’ai tendance à prendre la place du héros, et à me projeter aisément dans l’histoire. Cela me permet de m’évader de ce monde triste et injuste vers un monde sans limite, où la créativité est la clé de la réussite. J’étais également un garçon rationnel, dans la vraie vie bien sûr. Je ne croyais à aucune superstition ou aux phénomènes d’apparence surnaturelle.
Revenons à ma journée dans Paris, Nous nous baladions tranquillement à la recherche d’une librairie, quand soudain nous vîmes la plus grande librairie que nous n’avions jamais vue. Elle s’étendait sur 3 grands étages et une dizaine de mètres de profondeur. Nous entrâmes dans cette immense librairie, qui était cependant lugubre et sombre. Un homme plutôt âgé et d’une masse importante se tenait derrière la caisse, sur laquelle était installées des piles entières de vieux  livres usés par le temps. La boutique était vide, pas un chat n’y trainait !
-C’est étrange, vous ne trouvez pas ?,Dis-je à mes parents.
-Tu sais, cette boutique est ancienne et peu de personnes lisent des livres anciens de nos jours, me fit remarquer ma mère.
-Tu as raison, la télévision et les jeux vidéo sont plus attractifs ! Rétorquais-je  avec un ton sarcastique.
Je regardais les livres dans les allées poussiéreuses. Je les avais regardés pendant environ 2H, je n’avais rien trouvé d’aussi intéressant, j’avais décidé de redescendre en bas, lorsque une porte grinça derrière moi. Cette porte était dissimulée entre deux étagères. A ce moment, je fus terrifié.
-La porte s’est-elle ouverte de son plein gré ? Non c’est impossible ! Me rassurais-je.
Cette porte débouchait sur une pièce totalement vide, à l’exception d’un petit détail : au milieu de la pièce se trouvait un pupitre sur lequel était attaché un livre épais, orné d’une pierre ressemblant à un cristal orange. Pour quelle raison ce livre était-il attaché sur un pupitre, dans une pièce à l’écart ? Peu importe ! J’avais décidé de prendre ce livre et aucun autre ! Je le détachai soigneusement pour éviter de le détériorer. Arrivé en bas, je demandais à mes parents l’autorisation de l’acheter. Bien évidemment, ils acceptèrent. En passant en caisse, le libraire me dévisagea en voyant le livre que j’avais choisi.
-Fais attention avec ce livre petit, et surtout, ne le lis pas trop vite ! Me conseilla le gérant de la boutique avec un ton angoissé
Je ne répondis pas, je trouvais cette remarque étrange. Pourquoi me la    faisait-il ? Que pourrait-il m’arriver si je ne respectais ce conseil.
Je sortais de la boutique avec mes parents, quand tout à coup il se mit à pleuvoir. Le soleil continuait de trôner dans le ciel. C'était surprenant, à la météo, ils n’annonçaient pas de pluie. Nous décidâmes de rentrer chez nous, en Bretagne, ou nous pourrions nous reposer de cette longue journée épuisante à arpenter les rues de Paris.
J’habitais dans une petite chaumière, à la sortie d’un petit village typique de Bretagne. Nous arrivâmes chez nous vers 19h, pile à temps pour dîner. Nous étions posés sur le canapé pour regarder la télé. A la fin du film, j’allais me coucher
-Maman ?
-Oui trésor ?
-Est-ce que je peux commencer à lire mon nouveau livre ?
-Bien sûr ! Mais ne tarde pas trop d’accord ?
-Promis !
Malheureusement ce n’est pas de mon genre de ne pas terminer ce que je commence.
-Allez ! C’est parti ! Déclarai-je.
J’ouvris mon livre. Les pages étaient jaunâtres. C’était sans aucun doute le temps qui les avait colorés. Le ciel commença à s’obscurcir et à devenir menaçant. Je commençai après un bref coup d’œil dehors. Le chapitre 1 s’intitulait ‘’La belle vie !’’.Ce Nom ne m’inspirait pas grand-chose. Cependant j’avais envie de lire. J’enchaînais les pages.Je commençais à me projeter dans l’histoire. Arrivé au chapitre deux, un éclair grogna près de chez moi et une fine pluie tomba juste après. J’entamais  le chapitre 2, finalement, j’aimais bien cette histoire. Je commençais à avoir froid, pourtant, le chauffage était allumé. Peu importe. Je décidais de continuer. La pluie était de plus en plus forte. Je fis une pose pour observer le ciel. Il était tard. Je n’étais pas fatigué. Je vis une petite boule noire à l’horizon. Elle se rapprochait  de moi. C’était un corbeau, il fonçait sur moi et s’écrasa sur ma fenêtre, en laissant une grosse fissure. Je retournais à mon livre. Un détail m’angoissa. Dans le livre, il est écrit noir sur blanc ‘‘Lord Harry regardait le sublime paysage de cette petite ville de campagne, lorsqu’un corbeau s’écrasa sur la fenêtre du petit palais’’. J’avais peur et pour la première fois de toute ma vie j’ai cru au surnaturel. Mais ce n’étais pas terminé je devais finir ce livre. Je passais au chapitre 3, j’essayais d’aller le plus vite possible pour en finir. Le tonnerre grondait de plus en plus fort et avait l’air plus proche de moi à chaque seconde. Je me cachais de la réalité et essayais de me rassurer en me disant qu’en Bretagne il pleuvait souvent et que ce n’était qu’une coïncidence l’histoire du corbeau. J’approchais de la fin. Plus que quelque page. J’étais affolé. Que se passera-t-il lorsque que j’aurais fini ? Plus que quelques lignes. Enfin ! Un évènement m’empêcha de finir ce livre. Il ne restait plus que cinq mots avant la fin lorsque la foudre transperça ma fenêtre pour me frapper de plein fouet ! Je n’ai jamais finis ce livre. Un peu avant la fin, on apprend que lord Harry meurt touché par un éclair.
Avec un peu de chance, je m’en suis sortis avec quelques blessures. Depuis ce jour, j’ai des problèmes cardiaux vasculaires et respiratoires.
 
 
 
 
 
Quentin Churin, 08/05/2019, Le Livre


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 [Hélène Ca4]On attend un singulier
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